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Le blog d'Alain Paul Nicolas

Rebelles d'Afrique et d'ailleurs cherche à mettre en place de nouvelles Institution et Constitution dans les pays d'Afrique en tenant compte de leur histoire et de leur culture, et en tentant de concilier tradition et modernité. La réflexion porte également sur l'abandon du franc CFA, et d'un redécoupage de territoires, car les uns et les autres sont ceux hérités de la colonisation. Entre 1500 et 1900, les Africains sont passés de 17 % à 7 % de la population mondiale. Il faut compter en moyenne quatre victimes collatérales pour un esclave vendu. Soit près de 100 millions de personnes ? (L'Afrique des idées, " Quel est le bilan humain de la traite négrière " par E. Lerouiel).

France - Le tyran et les godillots !

 

En octobre 2007, je m’interrogeais de savoir si nous étions encore dans une démocratie ou dans une dictature. Le doute n’est plus permis, la France sous la férule du président Sarkozy a changé le système mis en place jusqu’alors, qui fonctionnait plus ou moins bien mais dont chacun respectait les règles, contre un système à l’africaine, dans des pays tenus par des dirigeants autoritaires voire dictateurs.

Le Monde daté du 17/10/2009, dans un article, pages 1 et 6, signé Philippe Bernard titre : « Diplomatie : le retour à la Françafrique ? ». Heureusement que Le Monde est la référence de la presse sinon… ! Pourquoi faire paraître cet article aujourd’hui, alors que depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, son programme de rupture fut une vaste fumisterie ?

Lors de son premier périple en sa qualité de président en Afrique, sa première visite fut celle à Omar Bongo, feu le président gabonais. L’un et l’autre étaient de vieux complices. À vouloir démontrer aux Français que lui incarnait la rupture avec les réseaux de ses prédécesseurs – Mitterrand et surtout Chirac – il n’a en réalité qu’activer ses propres réseaux. Ceux qu’il avait organisé lorsqu’il était à la tête de la SEM Coopération 92 - Société d'économie mixte, fondée en 1991 par Charles Pasqua, structure couplée au conseil général des Hauts-de-Seine - et dont il démissionna le 21 avril 2005.

À son arrivée au Palais de l’Élysée, il amène dans ses bagages ses collaborateurs de l’époque où il dirigeait le département des Hauts-de-Seine. Claude Guéant, par exemple, il ne l’a pas pris parce qu’il était directeur de son cabinet au ministère de l’Intérieur, mais parce qu’il est l’un des instigateurs de ses réseaux africains. L’on trouve dans le même wagon : Lefèvre le porte-parole de l’UMP ; Hortefeux, le parrain de Jean Sarkozy ; les parrains de Levallois-Perret, Isabelle et Patrick Balkany (copain d’enfance du Président). L’ancien nègre, de la fracture sociale, de Jacques Chirac, Henri Guaino ; la voix de son maître décaméronne partout dans les médias, aidé dans cette tâche par le secrétaire général de l’Élysée le sieur Guéant. Pourtant il existe un Gouvernement et des ministres !

Le Premier ministre Monsieur Fillon est insignifiant, il n’existe même pas puisque la partition se joue à l’Élysée. Lui ne fait qu’exécuter ce que le despote a décidé. Quant aux ministres c’est de la même veine, ce sont les pantins de Monsieur Sarkozy, il donne les ordres ils obéissent gentiment.

Il fut un temps ou un élu était représentatif de la France et effectuait avoir soin le travail pour lequel il avait été nommé ou élu dans une grande discrétion en ce qui concernait sa vie privée : Pierre Messmer, Maurice Couve de Murville, André Malraux, Pierre Mendès-France, Simone Veil, Hubert Védrine, Jacques Lang. Les uns et les autres à différentes époques ont apporté leur pierre à l’évolution de notre pays pour le bien commun.

Malheureusement, depuis quelques années il y eu aussi un copinage néfaste entre les politiques et les affairistes de tout crin. Cela commença sous François Mitterrand, se poursuivi sous Chirac mais avec Sarkozy nous avons atteint le summum. Le pouvoir politique glisse vers un pouvoir à l’africaine, où tout est monnayé et où les opposants sont soit achetés (par des postes) soit poursuivis en justice pour cause de complot.

Madame Aubry, secrétaire générale du Parti socialiste et ses camarades auraient tort de se focaliser sur ces défections, de soi disant hommes de gauche car leur participation au gouvernement de Monsieur Fillon ne sert qu’à diviser ses adversaires politiques.

Monsieur Sarkozy n’a aucun projet à long terme pour la France, hormis enrichir ses très riches amis et casser petit à petit le modèle français pour le plus grand plaisir du Medef qui n’en demandait certainement pas tant. Avec le seul droit pour la majorité des Français de payer plus et de travailler toujours plus pour le bien être de notre président.

Le candidat Sarkozy était l’homme de la sécurité, de la croissance et de la rupture. Le président Sarkozy est l’homme de l’Insécurité, des réseaux africains et de la croissance à son seul avantage (puisqu’il s’était appliqué une vertigineuse augmentation de salaire).

Monsieur Fillon est tout aussi coupable que Monsieur Sarkozy dans cette décomposition du politique. La Constitution de la Ve République est depuis l'élection du président bafouée tous les jours. Il ne respecte pas la séparation des pouvoirs entre le Président et le Premier ministre. Monsieur Sarkozy, le tyran, veut détenir tous les pouvoirs entre ses mains. Dans les médias, son frère Arnaud Lagardère lui facilite la tâche. La presse est aux ordres.

Sans oublier Christine Okrent l’épouse du ministre des Affaires étrangères, Monsieur Bernard Kouchner ! (Pierre Péan, Le monde selon K.). Les deux font la paire.

Ceux qui hier hurlaient contre Hersant feraient bien de se réveiller et de fustiger le poids toujours plus important d’Arnaud Lagardère.

Monsieur Sarkozy n’est pas un roi et ses enfants ne sont pas des princes. Un prince reçoit une éducation qui le forme à régner plus tard. Pour Jean Sarkozy ce n’est pas le cas, sinon cela se saurait. Comme tout bon dictateur qui se sent incompris par le Peuple, Monsieur Sarkozy se ferme peu à peu aux autres tout en se butant sur la réalisation de ses folles idées. Pour asseoir son pouvoir et perdurer le nom à la tête de l’État, peut-être rêve-t-il de faire comme son ami Kadhafi, le Guide libyen, dont le fils va prendre le relais de son cher papa et devenir dans les années à venir Guide à son tour ? Il est vrai qu’en France ce sera plus ardu car il existe des contre-pouvoirs à la folie de notre président. Le conseil constitutionnel et le Conseil d’État. Mais il pourrait suivre l’exemple du président nigérien Tandja, qui, lui, a dissous l’Assemblée nationale puis le Conseil constitutionnel.

Vouloir persévérer à installer dans le fauteuil de l’EPAD son fils Jean est à mon avis une faute politique, et il devrait se méfier de ces députés et de ces sénateurs qui pourraient peut-être jouer les empêcheurs de tourner en rond !

La folie de Monsieur Sarkozy n’a pas de limite. Il nous faut être très vigilant. Pour battre ce tyran à l’élection présidentielle, il faut établir un front uni de l’opposition, avec un programme de gouvernement et désigner un seul candidat dans l’idée de constituer un Gouvernement d’union nationale comme ce fut le cas après la fin de la Seconde Guerre mondiale afin de remettre le pays France sur les rails.

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