Rebelles d'Afrique et d'ailleurs cherche à mettre en place de nouvelles Institution et Constitution dans les pays d'Afrique en tenant compte de leur histoire et de leur culture, et en tentant de concilier tradition et modernité. La réflexion porte également sur l'abandon du franc CFA, et d'un redécoupage de territoires, car les uns et les autres sont ceux hérités de la colonisation. Entre 1500 et 1900, les Africains sont passés de 17 % à 7 % de la population mondiale. Il faut compter en moyenne quatre victimes collatérales pour un esclave vendu. Soit près de 100 millions de personnes ? (L'Afrique des idées, " Quel est le bilan humain de la traite négrière " par E. Lerouiel).
14 Novembre 2010
Madame Marie-Anne Montchamp, porte-parole de République solidaire, regrette que le président de ce mouvement fasse un excès d’antisarkozysme ; mais dénoncer les excès du gouvernement Sarkozy s’inscrit dans le combat mené en France à l’heure actuelle par une majorité de Français…
Pour l’Élysée la chasse est ouverte. Nicolas Sarkozy fait feu de tout bois. Sus à l’ennemi ! À défaut d’avoir pu faire condamner lors du procès Clearstream, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, il cherche à le présenter comme un extrémiste tout en tentant ce qu’il avait fait auparavant envers Bayrou de débaucher un certain nombre d’élus dans le but de l’isoler.
Après ses dernières déclarations, Dominique de Villepin est devenu pour le président de la République l’homme à discréditer. Mais le président de l’UMP veut faire cela proprement ; téméraire, il envoie au front les transfuges proches de Monsieur de Villepin. Le Maire (ministre de l’Agriculture) a jugé les propos « outrageants à l’égard du président de la République, violents à l’égard de l’ensemble du gouvernement et à l’égard de toute la majorité » ; Tron (secrétaire d’État à la Fonction publique) « Nous l’avons soutenu, aidé, accompagné ces dernières années dans les moments difficiles, et on s’aperçoit qu’en réalité, aujourd’hui, il coupe les ponts avec tout le monde, et avec les plus proches d’entre nous »… en réalité, en devenant des marionnettes sarkoziennes et en votant, par exemple, avec la majorité la réforme de la retraite malgré l’interdiction de Dominique de Villepin ils se sont eux-mêmes exclus.
L’ancien Premier ministre se positionne en alternative à l’actuel président pour les présidentielles de 2012. La création de son mouvement fédérateur République solidaire se situe dans cette logique. Depuis le 19 juin dernier, il n’a cessé de faire entendre sa différence sur des sujets divers mais qui ont marqué l’esprit de ses compatriotes : politique spectacle, débat sur l’identité nationale, Roms, retraites, immigration…
Il est difficile de mettre en cause le gouvernement puisque toute la politique de la France se décide à l’Élysée et que Monsieur Fillon n’en est que l’exécuteur. Il est bon de rappeler une fois de plus que ni Monsieur Sarkozy ni Monsieur Fillon ne respecte l’un et l’autre leur prérogative respective inscrite dans la Constitution ; à force de fréquenter les dictateurs, le président de la République se verrait bien faire parti de leur club ! Fort heureusement, le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel restent les gardiens du temple.
Pour ceux des militants de République solidaire encartés également à l’UMP et qui seraient tentés de faire la danse du ventre pour le président de l’UMP, ne vous leurrez pas, Nicolas Sarkozy est un adversaire politique à combattre de toutes nos forces. La vision de Dominique de Villepin pour la France est totalement incompatible avec l’obscure politique de Nicolas Sarkozy.
Nous devons l’empêcher d’être au second tour. Cette perspective oblige à réunir des gens de toutes tendances confondues, quelle que soit leur identité politique et le nombre de divisions qu’ils puissent représenter - excepté les extrêmes - dans un même avenir pour la reconstruction de la France. Car notre pays a été malmené depuis 2007 par le président des riches, qui ne cherche qu’à casser le système français mis en place sous Charles de Gaulle dans un esprit de marchand. Réformer non pas pour améliorer le système, mais pour le détruire au nom de la rentabilité ! Toutes les réformes qui ont été entreprises jusqu’à ce jour l’ont été dans cet esprit. Agir dans le même esprit que fut celui du Général après la Seconde Guerre mondiale lorsqu’il fallut reconstruire la France. Quarante ans après la mort du fondateur de la Ve République c’est le moins que l’on puisse faire, surtout pour un homme se réclamant gaulliste !
Le seul regret que pourrait avoir Dominique de Villepin c’est d’être intervenu naguère auprès du président Chirac, pour intercéder en faveur du traître balladurien… peut-être que ce dernier ne serait pas président aujourd’hui.
Alain Paul NICOLAS