Rebelles d'Afrique et d'ailleurs cherche à mettre en place de nouvelles Institution et Constitution dans les pays d'Afrique en tenant compte de leur histoire et de leur culture, et en tentant de concilier tradition et modernité. La réflexion porte également sur l'abandon du franc CFA, et d'un redécoupage de territoires, car les uns et les autres sont ceux hérités de la colonisation. Entre 1500 et 1900, les Africains sont passés de 17 % à 7 % de la population mondiale. Il faut compter en moyenne quatre victimes collatérales pour un esclave vendu. Soit près de 100 millions de personnes ? (L'Afrique des idées, " Quel est le bilan humain de la traite négrière " par E. Lerouiel).
21 Juillet 2009
Comme nous l’avions précédemment prévu (1), le général Sassou Nguesso a été réélu avec 78,61 % des voix.
Avec un taux de participation d’environ 20 % des inscrits, le résultat est moindre, mais peu lui importe. Il fut un temps ou il se serait proclamé président avec 99,99 % des voix. Je pense que son ami Sarkozy, le président-ministre de la Vantardise aurait peut-être tiqué.
Que de bonnes nouvelles dans ce pays ! Après le décès de Thystère-Tchikaya, il y a quelque temps, c’est au tour de l’infâme Kolelas de décéder.
Reste plus qu’à patienter en attendant la disparition du professeur Pascal Lissouba, du grand écrivain Henri Lopez et enfin de Sassou Nguesso… encore quelques autres du même cru et le Congo-Brazzaville sera débarrassé de ses bouchers pour qui la vie de leurs compatriotes ne vaut rien. Leurs mains sont rouges de sang.
Comme l’a titré récemment l’hebdo Jeune Afrique, après la mort de Bongo, Sassou Nguesso devient le parrain de la France-Afrique, sauf que dans son cas le terme est à prendre dans le sens de mafieux. Tout comme son homologue libyen, le colonel Kadhafi, le libérateur-tortionnaire des infirmières bulgares. Ce dernier étant aussi un ami de Nicolas Sarkozy !
Quel devenir ?
Durant cette campagne présidentielle, j’avais soutenu la candidature d’Henri Pemot, l’essayiste congolais (notamment auteur de L’Afrique brûle), à travers Fortitude Tanawa.
Certes, nous étions conscients que l’exigence première était de réhabiliter une Constitution respectueuse des règles d’égalité et de liberté. Celle de 2002, en vigueur, ayant été taillée à la demande de Denis Sassou Nguesso pour le musellement du pouvoir d’État. Sans oublier la captation des divers revenus du Congo partagés entre les entreprises étrangères et les nombreux membres du clan du Général.
Notre but ne fut pas d’être un candidat de plus mais de présenter un projet de gouvernance tout en nous projetant à travers les diverses élections à venir au Congo-Brazzaville. Le panafricanisme, cher à Nasser et à Kwame Nkrumah parmi d’autres, est à notre portée aujourd’hui. C’est dans cet esprit qu’Henri Pemot s’organisa.
Nous le savons tous, pour réussir à déloger un dictateur en place, il faut s’efforcer d’occuper le terrain délaissé par ce même pouvoir et être à même de proposer et de réaliser soi-même des projets fiables et non utopiques, sur le terrain pour et avec les populations sur place. En tenant compte des nombreuses disponibilités de tout un chacun : jeunesse, femmes, anciens…
Les gesticulations et les dénonciations de dernière minute contre la personnalité de Sassou Nguesso ressemblent plus à du théâtre qu’à de la politique. Elle a permis à certains mouvements politiques congolais de réapparaître après avoir disparus corps et âmes durant de nombreuses années et à certains individus de se refaire une honorabilité après des années d’errance voire de connivence avec ce même Papa bonheur.
Seuls les imbéciles ne se trompent jamais !
(1-2) « Sassou Ngesso – Le satrape sanguinaire », daté du 2 juillet 2009. « ... reste le choix d’appeler les électeurs au boycott du scrutin. ».